Comment a-t-on pu abandonner à leur sort, tant de villes qui ont fait la richesse et l'histoire de France ? Outre les incidences politiques pour les habitants qui se sont senti déconsidérés, les conséquences démographiques ont souvent été catastrophiques : moins de contributeurs aux impôts locaux, moins de moyens, donc moins d'attractivité.
Les temps changent, de nouveaux dispositifs de soutien ont été mis en oeuvre depuis 2017, ne permettant pas forcément de faire plus, mais plus vite et les nouvelles technologies et connexions remettent tout le monde sur un relatif pied d'égalité, si elles sont efficientes.
La France n'est pas un grand pays en termes de superficie (si l'on compare par exemple au Canada qui accueille le SIIVIM) et son maillage doit être d'autant plus une exigence, voire une évidence.
Des Maires motivés, mobilisés, de plus en plus au fait des technologies, aux services de leurs concitoyens, mettent avec leurs équipes d'élus et d'agents, de plus en plus d'énergie à relancer les villes dédaignées.
Si l'exode n'est pas (encore) là, une nouvelle tendance et un autre regard se constatent sur ces cités pleines d'atouts, à conditions de savoir les montrer. Des villes à taille humaine, dans l'ère du temps, proche de la nature, plus respectueuses de l'environnement, offrant services et activités pour vivre et travailler. Cette proximité a un coût pour l'Etat qui doit encore davantage les soutenir ; mais ce coût, c'est aussi celui de la démocratie !